Aux confins de la Bretagne et de la Normandie, Val-Couesnon est une commune rurale dotée de services indispensables au quotidien des habitants : accueil petite enfance, 4 écoles primaires, accueils périscolaires, 2 collèges, une cinquantaine d’associations (sportives, culturelles, loisirs, etc.), commerces, 2 EHPAD, 1 foyer de vie pour adultes en situation de handicap, un hôpital, des professionnels de santé.

Vous retrouverez toutes les informations sur les différents services et équipements tout au long de votre navigation dans le site.

 

Pourquoi une commune nouvelle ?

Appartenant au même bassin de vie et d’emploi, les communes d’Antrain, de La Fontenelle, de Saint-Ouen-la-Rouërie et de Tremblay ont décidé de fusionner au 1er janvier 2019 pour créer la commune nouvelle de Val-Couesnon. Ces quatre communes
travaillent et coopèrent ensemble depuis de nombreuses années au travers des écoles, des associations ou encore dans le cadre du
SIVOM, puis de la communauté de communes d’Antrain Communauté devenu Couesnon-Marches-de-Bretagne, ainsi que dans les syndicats dont elles font parties. Leur proximité géographique et les différents partenariats conduisent les habitants à partager les mêmes équipements et services.

La création de la commune nouvelle est la concrétisation de ces années de travail commun.

Les élus des conseils municipaux ont souhaité énoncés les principes fondateurs de la commune nouvelle dans une Charte fondatrice qui a été approuvée par les 4 conseils municipaux en septembre 2018.

Les principes fondateurs de la commune nouvelle sont :

  • Constituer un pôle rural dynamique et attractif permettant d’assurer le développement cohérent et équilibré du territoire.
  • Renforcer la représentation du territoire et de ses habitants pour peser plus fort auprès de l’Etat, de la Région Bretagne, du Département d’Ille-et-Vilaine et de la Communauté de communes Couesnon-Marches-de-Bretagne.
  • Maintenir et développer les services de proximité pour tous les habitants de la nouvelle commune en offrant une équité de traitement et d’accès aux services.
  • Fédérer les identités des quatre communes pour créer une identité propre à la commune nouvelle tout en préservant l’identité de chacune des communes fondatrices.
  • Mutualiser les moyens humains, matériels et financiers des quatre communes afin de bénéficier de plus grandes marges de  manœuvre et de pouvoir développer des projets ambitieux que les communes seules n’auraient pu porter.
Retrouvez la Charte Fondatrice :  CHARTE – version finale

 

Histoire des communes historiques

Antrain, entre les rivieres

Un artisan fondeur de bronze installa un jour son atelier, dont on trouva les traces lors des travaux de construction d’un bâtiment proche de l’église en 1903, sur un promontoire boisé baigné de cours d’eau : ce fut dit-on notre premier Antrainais.

Occupée par les Romains, Antrain doit l’étymologie de son nom à deux mots latins « Inter Amnès » qui signifient « Entre les rivières », pour situer géographiquement la commune au confluent du Couesnon et de la Loysance. On a la certitude, grâce à de récentes découvertes, qu’à défaut d’une hypothétique agglomération, de riches villas et des exploitations agricoles couvraient le pays quadrillé de voies de communications.

Plus tard, une importante fortification de terre, dont on conserve le tracé dans la disposition de certaines rues et les souvenirs dans le nom de ces rues, fut élevée, sinon par les romains, du moins à haute époque, pour surveiller et tirer profit du passage fréquenté sur le Couesnon et de la navigation sur cette rivière, que les bateaux remontaient alors jusqu’au port de L’Angle.

C’est au début du XVème siècle, particulièrement après la bataille d’Azincourt, que la ville d’Antrain accrut son importance par l’afflux des réfugiés normands que le duc de Bretagne Jean V autorisa à se fixer dans le pays. Ils y créèrent une florissante industrie de la toile. Une nouvelle prospérité naissante laissera un certain nombre de maisons anciennes remarquables et une structure urbaine évidente.

Ayant plus souffert de la peste que des guerres de religion, notre ville traverse l’histoire sans fait très remarquable jusqu’à l’époque si troublée de la révolution. En effet, patriote face à un arrière pays attaché au Roi, c’est du passage de l’armée vendéenne en novembre 1793 qu’elle souffrit le plus, perdant en ces jours le trésor de ses archives.

 

Au XXème siècle une figure a marqué par sa personnalité toute la région d’Antrain : René LE HÉRISSÉ, pendant 34 années (1886-1920), fut député de Rennes, Maire d’Antrain, Vice-Président du Conseil Général d’Ille et Vilaine, Délégué élu de la Côte d’Ivoire au Conseil Supérieur des Colonies, Sénateur. Déjà novatrice en adduction d’eau potable, la commune bénéficia alors de nombreuses réalisations innovantes : réseau électrique, chemin de fer, etc … et d’un programme important de construction : hôpital, Cercle Antrainais, etc … qui lui donnèrent le lustre de petite cité « première en tout ».

 

La Fontenelle, point culminant

La Fontenelle tire son nom du latin fontanella signifiant « petite fontaine » ou « fontaine nouvelle ». Ce nom serait issu de la légende de Saint-Samson qui, lors d’une forte sécheresse, aurait fait jaillir de l’eau en enfonçant sa crosse dans le sol. La Fontenelle est mentionnée comme paroisse dès le 6ème siècle, son église est donnée par le roi Childebert 1er à saint Sansom.

Pays de tisserand jusqu’à l’arrivée du chemin de fer au 19ème siècle, grâce au quel l’exploitation du granit peut se développer. Les maître carriers et les tailleurs de pierres, réputés pour la finesse de leur travail, sont liés par un fort sentiment corporatistes. L’activité des carrières se maintien jusque dans les années 1970.

 

Saint-Ouen-la-Rouërie, aux frontières de la Normandie

L’origine du nom de la commune vient de saint Ouen, évêque de Rouen, évangélisateur de la région. La Rouërie peut avoir plusieurs signification, soit le chêne rouvre, soit une clôture arrondie ou encore un ensemble de terres cultivées.

Saint-Ouen-la-Rouërie est délimitée par deux vallées profondes : la Loysance et le Tronçon, ce qui justifie la présence de nombreux moulins. La paroisse dépend dès le 11ème siècle de la baronnie de Combourg.

L’histoire de la commune est étroitement liée à celle de la famille Tuffin de La Rouërie, dont le colonel Amand Tuffin de la Rouërie est célèbre pour aventures à la cour du roi pendant la guerre d’indépendance américaine.Il organisa, le 27 mai 1972, dans sa propriété, le Château de la Rouërie, la première réunion de la conjuration bretonne, organisation contre-révolutionnaire donc le but est le retour des lois particulières de la Bretagne et le maintien de la monarchie. Pendant la période révolutionnaire, la commune est renommée Ouen-la-Montagne.

 

Tremblay, carrefour vers le mont

Tremblay est situé au carrefour de deux axes importants : Rennes – Le Mont-Saint-Michel et Fougères-Dinan. Le bourg de Tremblay s’organise autour de l’église Saint-Martin et de nombreuses maison anciennes, témoignant d’un passé florissant. La révolution a été marquée dans la commune, notamment avec l’incendie de l ‘église par les chouans le 8 novembre 1795.

 

 

 

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