Eglise Saint-André (Antrain)

Eglise d'AntrainAlain Barbetorte, petit fils du dernier roi de Bretagne repousse les Normands en 939 : cette victoire conduit à la libération de la Bretagne. Un sanctuaire placé sous le patronage de saint André est alors élevé à Antrain. L’église édifiée à l’emplacement du lieu de culte primitif est donnée aux abbayes de Saint-Florent en Anjou et de Marmoutiers en Touraine au cours des XIe et XIIe siècle. Au XIIIe siècle, elle passe à l’évêque de Rennes. De l’époque romane subsiste l’essentiel de la nef et du transept ainsi que l’abside du bras nord. L’église et le chevet sont repris au XVIe siècle, le millésime 1542 porté sur une sablière de la nef en atteste. La partie haute du clocher et la sacristie sont du XVIIIe siècle. Enfin la chapelle nord qui donne sur le chœur est érigée fin du XIXe, début du XXe siècle. Parmi les éléments les plus remarquables de l’église, la porte sud de la nef, appelée « Porte des femmes », tire son nom du fait que les femmes la franchissaient pour leurs relevailles après leur accouchement.

 

Eglise Saint-Samson (La Fontenelle)

Eglise La Fontenelle

L’actuelle église aurait été construite au XVIe, à l’emplacement d’une plus ancienne devenue trop petite pour ses paroissiens. La tour en granit bleu construite en 1859, contraste avec l’ensemble en granit gris de grand appareil. L’église comprenait un enclos paroissial matérialisé par un mur d’enceinte détruit en 1948. Les piliers et la croix sont les seuls vestiges de cette enceinte. De nombreuses pierres tombales regroupées dans le transept et la nef en constituent le pavage.

 

 

 

Eglise Saint-Ouen (Saint-Ouen-la-Rouërie)

Eglise de Saint-Ouen

L’église actuelle placée sous les patronages de saint Ouen, saint Nicolas et saint Lunaire est construite à la fin du XIXe. Assimilé au mot ouïe, Ouen est invoqué contre la surdité, mais également contre la paralysie et pour se garantir du tonnerre. Les travaux de construction s’étalent sur environ sept années mais  les finances ne sont plus suffisantes pour ajouter une flèche à la tour déjà haute d’une vingtaine de mètres. L’intérieur est éclairé par des verrières exécutées par des maîtres verriers d’Angers et offertes dès 1886 par les paroissiens. Du sanctuaire primitif, la paroisse conserve trois cloches, dont une a été baptisée le 26 août 1762. Elle eut pour parrain le Marquis Armand Tuffin de la Rouërie alors âgé de 11 ans qui allait devenir le célèbre colonel Armand des combats de la Guerre d’Indépendance américaine.

 

 

 

 

Eglise Saint-Martin (Tremblay)

La tradition orale nous raconte qu’un certain Amand vint évangéliser la région au Ve siècle. Nommé évêque, il envoya l’un de ses frères, Martin, continuer son œuvre. Celui-ci amena avec lui la statue de son saint patron et lui  construisit un oratoire à l’emplacement de l’église actuelle. Devenu célèbre à la suite de guérisons miraculeuses, le sanctuaire suscita l’intérêt religieux et amena la construction de quelques maisons qui donnèrent ainsi naissance au bourg de Tremblay. L’église primitive en bois est incendiée par les Normands au IXe. Au XIe, les accaparateurs des biens de l’église  menacés d’excommunication, en font la restitution au prieur de l’abbaye Saint Florent de Saumur contre la promesse de reconstruire l’église en dur et d’y assurer le culte à perpétuité. A partir du XVIe, l’église s’agrandit au nord de la petite nef grâce à la générosité de Jeanne du Pontavice. Quant au presbytère, il est érigé en 1654. Lors de la révolution, le 8 novembre 1795 (8 Frimaire An IV) les Chouans menés par Aimé du Boisguy mettent le feu à l’église pour y déloger les soldats républicains qui s’y étaient réfugiés. L’église est reconstruite en 1801 sous l’impulsion de l’abbé Lambert qui place dans le chœur le maître-autel du XVIIIe provenant de l’ancienne abbatiale de Rillé.

 

Partager cette page sur :