Ancienne Auberge Notre-Dame (Antrain)

Vestige d’une demeure du XVIe siècle, alors appelée : Auberge Notre-Dame, elle conserve de cette époque quelques motifs sculptés dans la pierre. Au niveau d’une fenêtre de l’étage, l’appui abrite, semble-t-il, le visage d’un diablotin. En 1782, Jean-Baptiste Revel, ancien brigadier au régiment de Condé-cavalerie, devenu titulaire du brevet de la Poste aux Chevaux y tenait enseigne. Il avait l’obligation de mettre 12 chevaux et 3 postillons à la disposition du public et des services administratifs. Au XXe, elle abrite une des nombreuses épiceries d’Antrain jusqu’à la fin des années 50.

 

Quartier Loysance (Antrain)

Quartier Loysance

En aval du vieux pont sur un bief canalisé de la Loysance, avait été aménagé un lavoir confortable et abrité qui permettait à une vingtaine de laveuses professionnelles d’y exercer leur métier. Le lavoir remanié et réhabilité a accueilli les lavandières jusque dans les années 1970. Sur la berge opposée se dresse une belle demeure bourgeoise qui fut la propriété de René Le Hérissé. Militaire de formation, il sort de St-Cyr en 1878 avec le grade de sous-lieutenant. En 1886, alors qu’il s’apprête à être nommé capitaine, il abandonne la carrière militaire pour se consacrer à la politique. Riche propriétaire terrien, il est choisi comme candidat républicain lors de l’élection législative partielle. Il siège alors dans les rangs de la gauche radicale. Maire d’Antrain pendant 17 ans (1908 à 1922), conseiller général, il est nommé chevalier de la Légion d’honneur.

La Fontaine de l’an II fût longtemps la seule à alimenter les foyers d’Antrain en eau potable. Son appellation erronée résulte d’une méprise. La gravure frustre sur le fronton de la fontaine lors de sa réparation est à l’origine de l’erreur populaire, confondant II et 11.

Au XIIe, le quartier de l’Aumaillerie se nommait la Minterie, en raison des ateliers de mintiers ou de chaudronniers qui s’y trouvaient déjà. En contrebas de cet ancien quartier de la Minterie, ce situe la ruelle « Bras de l’enfer ». C’est dans les logements riverains que l’on battait le fer, d’où son sobriquet.

 

Oratoire de Neuglé (Antrain)

Selon la tradition locale, les enfants rencontrant des problèmes pour marcher étaient guéris après avoir été trempés dans l’abreuvoir de granit, réemploi d’un sarcophage. A l’intérieur de l’oratoire sont placées deux statues de bois autrefois polychromes.

 

Maison natale de Jean Langlais (La Fontenelle)

Maison natale de Jean Langlais

Jean Langlais né le 15 février 1907 à la Fontenelle dans une famille modeste devient très vite totalement aveugle. Envoyé à l’Institut des Jeunes Aveugles de Paris, il se fait rapidement remarquer pour ses dons musicaux. Il entre au Conservatoire de Paris et obtient différents prix dans les années 1930. Organiste virtuose et improvisateur acclamé (avec, entre autres, 300 récitals aux Etats-Unis), pédagogue recherché (il enseignera 15 ans à la Schola Cantorum de Paris), il aborde tous les genres mais restera plus connu pour ses œuvres de musique religieuse. Profondément croyant, Breton convaincu, homme de dialogue aimant la vie et les êtres humains, d’un contact très direct, Jean Langlais s’impose comme l’un des piliers de la musique sacrée française du XXe siècle. Chaque année en juillet, des musiciens de renommée internationale viennent rendre hommage au compositeur sur sa terre natale au cours d’un festival.

 

Le Vieux Pont sur le Couesnon (La Fontenelle)

Le pont date probablement de l’époque romaine. C’est seulement en 1793 lorsque la Virée de Galerne (nom du vent redouté des vignerons du sud de la Loire) et le souffle républicain tourbillonnent sur lui qu’il devient célèbre. En effet, les Armées de la République, aux ordres du Général Rossignol et l’armée vendéenne dite « l’Armée Catholique et Royale », sous l’autorité du comte La Rochejaquelein s’y affrontent.

 

 

Monument des Polonais – Lieu-dit Ville Montaise (La Fontenelle)

Monument des polonais

Cette stèle rend hommage au courage de trois soldats polonais : Gorski Edmund, Pfasinki Jan et Juszczak Josef. Le 18 juin 1940, un groupe de combattants polonais tente de rejoindre la forêt de Villecartier pour s’y mettre à couvert mais il est rattrapé sur les hauteurs de Ville-Montaise par les engins blindés de l’armée allemande. Les trois soldats resteront en embuscade et feront face à l’ennemi dans un combat retardataire mais inégal. Ils y laisseront la vie.

 

 

 

Buste de René Louiche-Desfontaines (Tremblay)

Buste René Louiche Desfontaines

René Louiche-Desfontaines est né à Tremblay en 1750 et malgré des parents peu fortunés, il vient à Paris poursuivre ses études.  A 30 ans, il obtient son doctorat de médecine et est élu la même année à l’Académie des sciences. Il voyage en Afrique du Nord de 1783 à 1785, région alors très mal connue des européens et en ramène un herbier de 1 520 espèces. Professeur au Jardin du Roi puis au Muséum d’Histoire Naturelle, le botaniste publie de nombreux textes dont en 1809, une Histoire des arbres et des arbrisseaux qui peuvent être cultivés en pleine terre sur le sol de France. Scientifique pratique et populaire, il est conscient de son rôle civique en ayant le souci de favoriser les applications horticoles et en enseignant ses connaissances botaniques.

 

Lavoir d’Organtine (Tremblay)

Lavoir d'Organtine

La construction du lavoir date de 1863. Les laveuses s’agenouillaient d’une manière princière dans leur « carrosse » dont le fond était garni de paille pour se protéger les genoux. Les lavandières à l’aide d’un battoir qu’elles tenaient fermement, tapaient et retapaient le linge sale avec entrain. Un bon savon qui moussait restait en permanence à portée de main. Malgré la généralisation de l’eau courante et des machines à laver, certaines tremblaisiennes n’hésitaient pas à continuer d’utiliser ce lavoir ces dernières années.

 

 

Croix de la Dieuverrie (Tremblay)

La croix de la Dieuverrie aurait été érigée à la suite d’un vœu. Elle compte parmi les croix de bois les plus rares et les plus modernes du département. De haut en bas, on remarque une couronne d’épines, un ostensoir, une niche, un calice, un ciboire et trente deniers, symbole de la trahison de Judas. Les couleurs de la croix ne sont pas d’origine, mais il est certain qu’elle était polychrome.

 

Buste de Charles Armand Tuffin, Marquis de La Rouërie  (Saint-Ouen-la-Rouërie)

Buste du Marquis de la Rouërie

En 1777, ce jeune aristocrate breton, rejoint George Washington et les patriotes américains lors de la Guerre d’Indépendance et guerroie avec succès pendant 6 ans face aux Britanniques. Rentré en France, il devient en 1788 représentant de la noblesse bretonne aux Etats généraux. Suite à la suppression des lois et coutumes particulières à la Bretagne, La Rouërie créa en 1791  l’Association Bretonne afin de lever une armée contre les révolutionnaires. Trahi par son meilleur ami le docteur Cheftel devenu proche de Danton, proscrit, traqué, il meurt d’épuisement au château de la Guyomarais en janvier 1793. Douze de ses camarades seront guillotinés, mais parmi ceux qui parvinrent à s’échapper, plusieurs deviendront les principaux chefs chouans.

 

Stèle de la Libération (Saint-Ouen-la-Rouërie)

Stèle de la Libération

Stèle de la Libération

Près de deux mois après le débarquement de Normandie,  la 3ème armée américaine du général Patton, dans sa lancée de la « Percée d’Avranches », fait son entrée en Ille-et-Vilaine le 1er août 1944. La stèle commémorative érigée sur la route de Saint-James, rappelle que la commune de Saint-Ouen-la-Rouërie est ainsi la première commune bretonne libérée.

 

Localisation

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